Tranquillement en train de fleurir sous le soleil, pour exprimer toute sa puissance aromatique !
Le thym appartient à la famille des lamiacées, originaire du bassin méditerranéen, il fleurit abondamment entre mai et juillet. C’est le thym, Thymus Vulgaris que l’on trouve essentiellement en France avec plusieurs types différents en fonction de la concentration des différents terpènes (*1). Les terpènes sont des molécules dont la caractéristique est d’être antiseptique.
Il y a du thym au thymol (*2), du thym au carvacrol (*3) et aussi avec d’autres types de terpènes sachant qu’il y a toujours un mélange de ses derniers avec une concentration dominante d’un d’entre eux.
Le thym est une grande plante : stimulante, énergisante et fortifiante, utilisé pour la cuisine et la médecine. Aux propriétés antiseptique au niveau digestif, il peut aider quand on a des ballonnements, des troubles digestifs, et on s’en sert en cas de gastro-entérite.
C’est un très bon antiseptique pour les voies respiratoires, à la fois ORL (nez, gorge, oreille) et bronchique. Des études scientifiques ont montré que le thym a de véritables vertus anti-inflammatoires. Il permet de lutter contre les bactéries comme antiseptique en plus de soulager les muqueuses. Utilisé pour les affections respiratoires, pour ses propriétés antitussives, il va calmer la toux ; antiseptique respiratoire, en cas de bronchite ; ou fluidifiant, par exemple en cas d’asthme, il permet de fluidifier les sécrétions bronchiques.
Il agit aussi pour combattre les champignons microscopiques. D’autres études ont permis de voir qu’il lutte contre les micro champignons comme les Candida albicans dont parfois on a beaucoup de mal à se débarrasser.
C’est un stimulant qui est tout à fait indiqué en cas de convalescence ou en cas de faiblesse, d’asthénie.
En infusion : prendre 1 cuillère à café de thym, faire infuser 5 minutes dans de l’eau portée à ébullition, ne pas faire bouillir le thym. Profiter de ses bienfaits à raison de 3 à 4 tasses par jour.
En fumigation : appelée aussi inhalation, cette technique permet de réduire l’obstruction des voies aériennes et la rhinorrhée, le fameux « nez qui coule », qui accompagnent un bon rhume. En pratique, cela consiste tout simplement à respirer des vapeurs d’eau bouillie dans laquelle macèrent des feuilles ou des extraits de plantes décongestionnantes – eucalyptus, menthe poivrée… ou antiseptiques comme le thym.
En huile essentielle : l’HE de thym doit-être diluée pour un usage corporel, en sachant qu’il faut être prudent avec les huiles essentielles… toujours demander conseil à un spécialiste ! Mais 4 gouttes sur son oreiller quand on est enrhumé, c’est simple et ça fonctionne. Donc si avez la possibilité, récoltez le maintenant sauvage ou en jardin. On le trouve aussi en ce moment sur les étalages, frais et en fleur.
Infusion fortifiante et énergisante : 1 cuillère à café de thym, 1 cuillère à café de curcuma frais (rappé gros), 1 /2 cuillère à café de gingembre frais (rappé gros). J’aime faire les infusions avec 3 ingrédients cela me permet de varier plus les mélanges et d’apprécier les associations de goûts. Mais si cela vous fait plaisir, vous pouvez rajouter 2 feuilles concassées de laurier, ou de la menthe, ou autres…
(*1) Les terpènes sont une classe d’hydrocarbures, produits par de nombreuses plantes, en particulier les conifères. Ce sont des composants majeurs de la résine et de l’essence de térébenthine produite à partir de résine.
(*2) Le thymol, phénol retiré de l’essence de thym et possédant de nombreuses propriétés (aromatiques, vermifuges et antiseptiques).
(*3) Le carvacrol, aussi appelé cymophénol, est une molécule aux propriétés antibactériennes de la famille des phénols. Il a un arôme chaud et piquant.